La femelle est jaune vif et la mâle rouge éclatant.

Beaucoup de mal pour trouver le nom de cet oiseau. Le guide m'avait dit "nightingale". De mes souvenirs en anglais  je savais qu'un "nightingale" était un "rossignol". Donc je cherchais vainement dans les rossignols costaricains. Puis je me suis dit que ce petit oiseau avait tout de même une allure de mini-grive ou de mini-merle, et là j'ai trouvé... Il est vrai qu'en anglais le nom est "Ruddy-capped Nightingale-Thrush" et "thrush" voulant dire "grive", la boucle est bouclée, c'est donc un "rossignol-grive".

Nous partons de très bonne heure, à 6 heures du matin, afin d'essayer d'apercevoir l'oiseau mythique de la forêt d'Amérique Centrale : le quetzal resplendissant. Un trou dans un tronc, deux plumes qui dépassent : un quetzal mâle couve. Notre guide nous explique que vers 7 heures la femelle, qui est en train de se nourrir dans la forêt profonde, devrait venir remplacer le mâle. Nous attendons les yeux rivés sur l'arbre mort. 7h30, 8h, 8h30, rien ! Le guide nous dit qu'à 9h nous ferons demi-tour. A 9h toujours rien, nous serrons les dents mais le guide continue à scruter la forêt. 9h40, tout à coup la tête du mâle sort du trou. Il va alors sortir pour se dégourdir les ailes et nous pourrons l'observer pendant 5 courtes minutes en courant comme des fous pour obtenir le bon angle de vue car au milieu des arbres ce n'est pas gagné ! La femelle n'étant pas venue nous n'aurons pas pu la voir, mais bon le mâle est le plus beau des deux, la journée n'aura pas été perdue. En attendant j'ai pu faire quelques photos d'autres oiseaux afin de me consoler d'un échec que je redoutais.

Le meilleur moyen de trouver un "coin à quetzal" est de chercher un avocatier sauvage, ce qui était le cas ici. Ces oiseaux sont friands de ces fruits de la grosseur d'une petite olive.

Je sais, la photo est nulle, mais c'est un oiseau endémique du Costa Rica, le seul aperçu de très loin, photo fortement recadrée malgré le 800 mm, on devine à peine de "cuisse jaune".

Malgré la faible vitesse de prise de vue (1/60 s) l'image est nette ce qui prouve la stabilité étonnante de l'oiseau lorsqu'il fait du vol stationnaire.

Filmé avec la fonction "ralenti" du Panasonic FZ150. Dommage que la définition ne soit pas plus élevée (Pana aurait pu faire un effort de ce côté là) et que ma mise au point n'ait pas été au top, l'appareil ayant fait la mise au point non pas sur l'oiseau mais sur l'abreuvoir..
Chaque séquence ne dure, en réalité, que quelques courtes secondes.

Panasonic Lumix FZ150. Priorité ouverture (ouverture maxi) ISO-400, f/5,6, 1/500 s, 600 mm, et bien sûr main levée avec rafale 5 image/s.

Les colibris étaient attirés par des abreuvoirs remplis de jus de fruits, le seul moyen de pouvoir les photographier ou les filmer car lorsqu'ils n'ont que des fleurs à butiner ils ne tiennent pas en place et là c'est mission quasi impossible. A la fin j'ai ralenti l'image au montage afin de bien montrer le vol stationnaire.