Nous partons de très bonne heure, à 6 heures du matin, afin d'essayer d'apercevoir l'oiseau mythique de la forêt d'Amérique Centrale : le quetzal resplendissant. Un trou dans un tronc, deux plumes qui dépassent : un quetzal mâle couve. Notre guide nous explique que vers 7 heures la femelle, qui est en train de se nourrir dans la forêt profonde, devrait venir remplacer le mâle. Nous attendons les yeux rivés sur l'arbre mort. 7h30, 8h, 8h30, rien ! Le guide nous dit qu'à 9h nous ferons demi-tour. A 9h toujours rien, nous serrons les dents mais le guide continue à scruter la forêt. 9h40, tout à coup la tête du mâle sort du trou. Il va alors sortir pour se dégourdir les ailes et nous pourrons l'observer pendant 5 courtes minutes en courant comme des fous pour obtenir le bon angle de vue car au milieu des arbres ce n'est pas gagné ! La femelle n'étant pas venue nous n'aurons pas pu la voir, mais bon le mâle est le plus beau des deux, la journée n'aura pas été perdue. En attendant j'ai pu faire quelques photos d'autres oiseaux afin de me consoler d'un échec que je redoutais.

Le meilleur moyen de trouver un "coin à quetzal" est de chercher un avocatier sauvage, ce qui était le cas ici. Ces oiseaux sont friands de ces fruits de la grosseur d'une petite olive.

Je sais, la photo est nulle, mais c'est un oiseau endémique du Costa Rica, le seul aperçu de très loin, photo fortement recadrée malgré le 800 mm, on devine à peine de "cuisse jaune".