Le petit poisson jaune en bas de la photo m'est inconnu. Pa contre, le gros, en haut, est mon moniteur, Lionel, que je salue...

Une Murène de Java dans son antre

Baliste Bleu (Odonus niger) qui a littéralement posé pour la photo !

Un "teigneux": le poisson baliste Picasso.

Un requin pointes noires que j'aime bien côtoyer et des perches pagaies.

Demoiselles bleues à queue jaune, un poisson ange peau de citron, le poisson rouge est un Poisson-soldat de Berndt (Myripristis berndti), et des inconnus...

Un vrai régal pour les yeux après la rencontre avec la baleine que de voir ces coraux aux couleurs et formes infinies. Comme j'ai déjà dit, la difficulté c'est de penser, chaque fois que les conditions d'éclairage et de lumière changent, à régler la balance des blancs, en cas d'urgence on a toujours la possibilité de passer en "tout automatique", mais je ne trouve pas les résutats très bons, sauf en cas d'excellente lumière naturelle près de la surface. Les photos sont passées ensuite par Photoshop et un filtre (script) spécial plongée trouvé sur Internet : Divefilter, http://divezone.net/blog/retouch-underwater-photos-photoshop.htm

Nous étions en train d'observer un tombant (falaise sous-marine), par environ 25 m de profondeur. A moment donné je ne vois plus le moniteur et ça je n'aime pas trop, je tourne sur moi-même pour voir s'il était derrière moi, ce qui était le cas et là, au loin, une baleine en train de remonter du fond, et le moniteur ne l'avait pas vue non plus. En nous apercevant elle a fait un petit pallier et a repris sa montée vers la surface. Je ne savais plus quoi faire, prendre des photos, une vidéo ? Même pas besoin de zoomer car elle était presque "plein cadre" donc une belle bête, et l'option vidéo  fut mon choix, je crois que j'ai eu raison car les photos auraient été de piètre qualité, comme la vidéo d'ailleurs mais elle a été tout de même exploitable.

La seule plongée que j'ai pu faire à Maupiti ... et à la limite du mal de mer !

Ce bateau, un poti marara  (deuxième photo : le poti marara de Lionel, mon moniteur de plongée) a la commande centralisée sur un "joystick" disposé tout à l'avant. Ce principe permet au pilote de voir exactement là où il passe (patates de corail). Il permet aussi un genre de pêche très particulier, entre autre la pêche au mahi mahi (dorade coryphène) : le bateau poursuit la dorade au plus près grâce à la position du pilote, une fois le poisson épuisé, le pilote, une main sur le joystick et un harpon à l'autre, peut harponner le poisson qui a ralenti sa vitesse ou s'est arrêté.

 En principe les plongeurs n'interviennent jamais sur la faune et la flore sous-marine, mais le problème de destruction du corail par les acanthasters est tellement grave, que là il y a exception. Lionel les repère lorsqu'il voit du corail fraichement dévoré, il cherche dans les trous car il sait qu'une de ces étoiles se cache quelque part en attendant la nuit pour poursuivre son oeuvre. Ensuite, lorsque c'est une petite, moins virulente car le poison dans leur corps s'intensifie avec l'âge (toxines emmagasinées à force de dévorer du corail lui-même toxique), il les décolle comme il peut de leur trou à main nue et les écrase en veillant à ne pas laisser de trop gros morceaux qui seraient susceptibles de redonner vie à de nouvelles étoiles.

Il a dit qu'il en avait détruit un millier ... Rien que dans cette plongée : 3