Un mâle célibataire est en train d'appeler une éventuelle belle (voir la flèche) avec son chant très doux (rien à voir avec celui des grenouilles vertes). Les poissons, profitant du dégel du bassin (toujours pas terminé pour sa partie haute) ont recommencé à se nourrir.

Lorsque les grenouilles pondent dans le bassin avec les poissons, je récupère les amas d’œufs et les mets dans le bassin supérieur sans poissons, sinon les têtards n'auraient aucune chance de survie. Un filtre, non prévu à l'origine (on le devine tout en haut de la photo, un chinois en inox et modifié a fait l'affaire), empêche leur passage dans la petite cascade car ils étaient entraînés par le courant et dévorés au fur et à mesure par mes morfales de poissons.

Le petit jet d'eau a sa buse enlevée à cause du gel, sans buse il ne gèle pas et maintient un trou dans la glace ce qui évite une surpression de l'eau (la glace augmente de volume par rapport à l'eau) qui risquerait de faire éclater le mur du bassin. 

Remarquez la couleur presque rouge de la femelle et le bleu qu'arbore le mâle au moment des amours

Déjà 4 paquets d’œufs ont été pondus par les 4 couples que j'ai vus en même temps (il y en a peut-être d'autres)

Cliquez ICI pour voir le panorama 360° accompagné de la musique "El condor pasa" enregistrée lors de de la cérémonie quotidienne de la relève de la garde dont les séquences vidéos se trouvent ci-dessous.

La première partie concerne l'aubade qui débute à 11 h 30.

Pour la seconde partie : à midi pile, la cérémonie de la relève proprement dite débute, au même moment l'horloge sonne les douze coups suivis par la mise en route du carillon de la cathédrale. De "El condor pasa" en début de cérémonie (à 3 mn) en passant par "Carmina Burana" (à 8 mn 30) et jusqu'à la sortie finale de la fanfare, cette relève de la garde dure 20 minutes. La vue panoramique de la place est insérée en défilement dans la vidéo pendant "El condor pasa" afin de couper le plan fixe.

Tombé en panne de batterie, juste à la fin, j'ai manqué la sortie de l'officier qui est resté au garde-à-vous en haut de l'escalier pendant toute la relève. 

Retour vers la place principale de Lima afin d'essayer de trouver un taxi qui veuille bien nous ramener à notre hôtel, situé assez loin du centre, pour récupérer nos bagages et aller à l'aéroport. Ce n'était pas gagné d'avance car de nombreux taxis refusaient la course : trop loin et peu de chance de trouver un client sur le chemin du retour. Ils gagnent davantage dans des petites courses au centre de Lima.

Ce beau bâtiment "Art nouveau" date de la deuxième moitié du XIXème siècle et était un studio photographique tenu par un français, Eugène Courret.