Ce jour là la lumière n'était vraiment pas bonne!

Quasiment invisible! Mieux vaut, lorsqu'on s'accroche à de la roche afin de se stabiliser, bien regarder où on met les mains, et attention aussi quand on palme de ne pas toucher avec le dessus du pied ce poisson. A deux mètres de distance il est totalement confondu avec l'environnement, ici il est photographié entre 50 et 30 cm, avec un coup de mon petit flash qui est presque inopérant dans l'eau avec le diffuseur (sinon les impuretés de l'eau forment écran) et j'ai travaillé la photo en contraste pour faire ressortir ce poisson.

Ce poisson, malgré sa couleur, est aussi difficile à repérer surtout quand il se colle aux coraux morts, il se confond alors avec les coraux aux allures de lichens.

J'ai repris la photo ci-dessus et l'ai passée sur Photoshop avec un script "plongée" que je n'avais pas en 2011, il permet de compenser le manque de rouge filtré par l'eau, on le remarque sur le cadre. Maintenant j'ai carrément un filtre rouge sur l'objectif de ma caméra. 

Les conditions de plongée étaient bonnes malgré une luminosité et une visibilité par 15/20 m de profondeur pas aussi belle qu'en Polynésie et avec des fonds nettement moins beaux et avec du courant un peu gênant. Pour ma première plongée un an après la précédente, j'ai plutôt pensé à ce que je faisais qu'à prendre des photos! La remise en marche a été un peu difficile, stabilité, évolution, respiration...

La vidéo montre ce que je disais au sujet des fonds marins de Maurice: beaucoup de corail mort, donc fonds moins beaux, eau pas très limpide et éclairage naturel médiocre. 

Il faut avouer que ces couchers de soleil étaient les moments les plus spectaculaires de la journée, avec le lagon qui s'enflammait pour quelques très très courtes minutes.

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De ce point de vue on remarque à droite les trois pics qui lui ont donné le nom de "Montagne des 3 Mamelles".