Les deux premiers géoglyphes sont très visibles, ils sont situés de part et d'autre du mirador.

Photo recadrée et davantage "forcée" avec, à peine visible, le Lézard, géoglyphe que je n'avais même pas repéré lors du survol de la zone, forme que j'ai porté à sa gauche pour qu'il soit un peu repérable. Par contre on se rend compte des gros dégâts provoqués par l'ouverture de la route.

Un peu d'histoire sur la révélation des lignes de Nazca :

Déjà des conquistadors avaient fait état de lignes étranges tracées sur le sol. En 1926, un aviateur péruvien qui avait survolé la zone avait signalé ces lignes, mais sans susciter trop d'intérêt pour la chose, jusqu'en 1939 où un savant américain décide d'en faire des clichés et de les répertorier. Mais entre-temps, la route panaméricaine est construite et détériore en partie ces lignes puisque cette route traverse le plateau de Nazca, en particulier un Lézard (ou Iguane). Sur cette photo on voit bien les dégâts infligés au site.

Un mirador d'une douzaine de mètres de haut (au centre de la photo à droite de la route) est érigé et permet de voir 2 figures (l'Arbre et les Mains), il permettrait aussi d'apercevoir un peu le Lézard (ou ce qu'il en reste après la réalisation de la route).

Avec la Frégate (entourée de bleu, 380 m de longueur de la queue à la pointe du bec, reconnaissable avec son énorme poche déployée et son bec en crochet) et le Pélican (entouré de rouge), il y a un troisième oiseau, très peu visible sur le site et invisible sur mes photos (il longe "la piste"), le Héron ou Alcatraz, environ 135 m de long, très original avec son long cou en zigzag. Pour les courageux, afutez-vous les yeux sur ce que j'ai pu en tirer (dernière photo) j'ai entouré de rouge et marqué les angles du cou, avec en bleu la pointe du bec de la Frégate.