Insecte exogène originaire d'Amérique du nord, qui peut provoquer des dégâts en particulier sur les ceps de vigne et les jeunes pommiers. Ce petit insecte de moins de 1 cm de longueur, ne tient pas en place, saute, s'envole, et se pose sur une autre feuille sans qu'on puisse voir où, ensuite il faut retrouver l'insecte vert sur le vert des feuilles ou bien sur un rameau où il se confond en jouant au bourgeon ou à l'épine, et quand le vent s'en mêle, difficile de faire des photos correctes.

Images très fortement recadrées (environ 1/10 de l'image d'origine)

Si je dis "images rares" c'est qu'on ne trouve quasiment rien sur ces naissances de têtards à partir des œufs portés par le mâle. Etant sorti pour essayer de voir la comète Neowise, en rentrant j'aperçois un alyte dans mon bassin. J'essaie du mieux possible de capturer des images, simplement éclairé par ma petite lampe frontale, mais mon bridge Sony ne donne pas de très bons résultats.

Le lendemain, je sors afin d'essayer de trouver un autre mâle, bingo, j'en vois un qui, sur mon allée, se dirige vers le bassin. Je le prends et vais le porter dans l'eau, au moins je n'aurais pas à attendre qu'il y arrive et en trouve l'accès (bassin en surplomb avec peu d'accès de plain-pied). Je vais chercher mon Olympus de plongée qui a une fonction avec du zoom "images rapprochées" et j'espère pouvoir faire des gros plans. Effectivement le temps d'aller le chercher, et déjà les premiers œufs éclosent ! Le résultat des images prises à main levée avec cet appareil est très correct.

Ces petits crapauds, qui ne vont dans l'eau que pour faire éclore les œufs qu'ils ont récupérés au fur et à mesure de la ponte d'une femelle, qu'on appelle parfois dans le sud de la France "des cuques" à cause de leur chant répétitif "cuq, cuq,cuq", sont, à la pleine saison, très bruyants de par leur nombre. Avant mon bassin (2011), il n'y en avait pas, désormais, à la pleine saison (elle débute en mars et va se prolonger jusqu'en septembre) il doit y en avoir des dizaines à entendre les concerts nocturnes. J'ai un vestige de tas de sable que j'ai protégé à leur intention, agrémenté de pierres, et là ça grouille ! Et désormais, il ont aussi squatté les environs puisque j'en entends chanter jusque dans le bois en-dessous de chez nous et même dans les talus et prés de l'autre côté de la route à bonne distance donc du bassin, seul point d'eau stagnante à la ronde.

Si le soir on sort, obligation de prendre des lampes pour regarder où on met les pieds, car ils se confondent avec la couleur des pavés et ils sont tellement petits (à peine plus gros que le bout du pouce) qu'on risque de les écraser.