Une petite anecdote :

nous arrivons le soir dans cet hôtel superbe, une ancienne hacienda, hôtel que nous quitterons de bonne heure le matin vu la très longue route qui allait nous attendre.

Petit tour dans le jardin à la nuit tombante et rencontre avec deux animaux "couleur locale", en liberté dans ce jardin, un fier alpaga (un camélidé domestiqué comme le lama) et une timide vigogne (qui est un camélidé sauvage au même titre que le guanaco).

 Je photographie l'alpaga, d'abord de loin, puis désirant faire des photos "gros plan" sans trop de zoom, je m'approche, et là, je vois l'animal qui lève la tête en tordant le cou, un air méchant, je comprends immédiatement et fait un bon de côté, et ... le crachat ne m'atteint pas ! Mais immédiatement je réplique, et lui, par contre reçoit en plein son museau et il n'apprécie visiblement pas. J'aurais voulu le faire je ne l'aurais pas réussi ! L'histoire ne s'arrête pas là : un employé passe à côté de l'animal, le touche, et part en courant et riant, crachat de rétorsion immédiat. L'animal est donc un habitué de la chose, j'ai eu beaucoup de chance, ça me rappelle le Capitaine Haddock et sa mésaventure avec un lama. Mais ce n'est pas fini : le lendemain matin, visite de l'immense parc de cet hôtel, et, tout à la fin, rencontre avec cet alpaga acariâtre. Nous nous tenons à distance afin d'éviter tout problème, mais l'animal ne l'entend pas de la même façon, et sans toutefois courir, le voilà qui nous poursuit à grandes enjambées, et nous, lâchement, de rompre le combat qui aurait été inégal, car il m'a raté une fois, mais là je crois que nous y aurions eu droit.

Ca va partir !

Le lendemain matin, le démarrage de la bête : nous fuyons courageusement, et sans nous retourner... tant pis pour la visite du jardin.