28 Janvier 2016
Le coin n'était pas réjouissant, mais désormais, malgré la démolition de l'usine chimique qui se trouvait en mitoyenneté juste derrière (arrêtée puis démolie suite à l'explosion AZF de Toulouse car présentait les mêmes risques d'explosion) c'est encore pire...
Plus de barrières, la route a été fermée, ce qui rajoute s'il en fallait au sinistre du lieu.
La partie trop proche de la voie ferrée avec son perron a été démolie, et derrière une pièce a été rajoutée.
Derrière le pylône métallique, la chambre où je suis né et où j'ai passé mes dernières années à dormir dans un canapé à 1 m 50 de la première des 3 voies.
Ca avance, mais là, les nénuphars attendent dans un bac que la pluie battante veuille bien cesser pour être plantés dans le bassin. Les poissons commencent à trouver leurs marques et affectionnent mon hublot qui s'avère avoir été une bonne idée. L'eau est encore boueuse du fait de la plantation de plantes (iris, massettes, cornifle nageant, vallisnérie américaine, etc. ) et du fait de l'apport des poissons qui étaient stockés dans une eau extrêmement vaseuse qui a tout troublé lorsque j'ai vidé au point que je ne sais pas combien il y en a (8 à 10). Le "jet solaire" avec petite lumière nocturne est en route après une modification qui fait qu'en absence de soleil une alimentation secteur qui a trouvé place (de justesse) dans le coffret d'origine vient aider la batterie (bricolage électronique maison).
Ici c'est pour la Seine Maritime. Je pensais naïvement que cette pratique d'un autre âge avait été abandonnée, mais non, viandard un jour, viandard toujours!
Aujourd'hui j'ai appris, par un reportage diffusé lors d'un journal télévisé, que certains insectes de la famille des cicadelles, lesmembracidés, étaient porteurs d'une troisième paire d'ailes ayant évoluées sous forme d'appendices, tel cet insecte cornu photographié dans la jungle de Chitwan.
La modernisation commençait à poindre, on aperçoit des coffrets qui étaient les sonneries annonciatrices de l'arrivée des trains, car jusqu'alors l'ouverture et la fermeture des barrières, encore à roulettes à cette époque, se faisaient à la vue ou à l'ouïe lorsqu'il y avait du brouillard. Inconvénient: en plus du bruit des trains nous avions à supporter le bruit strident des sonneries nuit et jour.
Et moi qui essayait de tirer des notes d'un accordéon...
De l'autre côté des voies ferrées c'est la maison de l'écluse de Fenouillet sur le Canal Latéral à la Garonne.
Et c'est là que j'ai vécu 22 ans de ma vie et dormi à 1m50 des rails avec un train toutes le 10 minutes environ (3 voies ferrées). Ma grand-mère était garde-barrières, ma mère était garde-barrières à sa suite jusqu'en 1975.
Cette photo doit dater du début des années 40, ma grand mère étant décédée en 1946.
L'image en 3D m'a plu donc je recommence avec un sujet plus adapté, pour ceux qui arriveront à voir l'effet de profondeur, ce n'est pas mal du tout.
Je ré-explique la procédure:
Il faut loucher en regardant l'image, image bien à la hauteur et bien parallèle à vos yeux (distance fonction de la grandeur de l'image, pour cette image reculez d'environ 60 cm et pour celle-ci qui est en grand format reculez d'au moins 1,20 m).
Bien loucher jusqu'à voir une troisième image qui va peu à peu devenir nette, bordée de traits rouges, entre les deux images d'origines qui vont presque disparaître. Si vous commencez à voir la formation de l'image centrale, relâchez un peu la tension de vos yeux, ils vont même se caler tous seuls, vous n'aurez même plus l'impression de loucher et le miracle de profondeur se produit.
Pour ceux qui y arrivent, merci de le dire en laissant un petit commentaire, mais j'avoue que ce n'est pas évident tant qu'on n'a pas trouvé le "truc"!