Ici le poisson stressé a relevé totalement ses nageoires dorsale et ventrale. Ce phénomène ne dure que quelques fractions de seconde, parfois on se demande même si on n'a pas rêvé sur la réalité de la modification.

Pour celui-ci j'ai eu du mal à le faire sortir de sous l'aplomb de corail où il se tenait à l'abri des regards indiscrets, une dizaine de plongées ont été nécessaires pour avoir cette image, ou bien il avait réintégré son abri avant que je ne prenne la photo, ou bien le sable remué lors de ma tentative pour le faire sortir donnait une mauvaise photo, ou bien la photo était floue... La seule potable sur plus de 20 prises de vues ! 

Anecdote : j'étais en train d'admirer une troupe de poissons variés qui vaquaient tranquillement à leur casse-croûte au fond d'un cul de sac corallien, lorsqu'ils ont disparu "d'un seul homme tels une volée de moineaux", si je puis parler ainsi...

J'ai compris que quelque chose se passait derrière moi, un peu effrayé, requin oblige, je me suis retourné et à mon grand soulagement ce n'était, si l'on peut dire, qu'une grosse carangue en chasse, superbe avec sa couleur bleu-métallique, mais le temps de viser et de photographier elle s'était éloignée, et comme l'eau n'était pas très limpide la photo (recadrée) n'est pas très belle.

Je ne sais comment ils savent, mais les animaux (poissons ou autres) sentent lorsqu'un prédateur est en chasse ou non. Dans un cas c'est la débandade, dans l'autre ils ne bronchent pas ! 

Pas grand chose à manger même pané